L’outback : Quand t’es dans le désert depuis trop longtemps…

Après quelques jours à vadrouiller dans les environs de Cairns, nous partons pour de nouvelles aventures et de nouveaux paysages. Nous prenons la direction de Burketown puis nous rejoindrons Rockhampton par les terres. Nous nous lançons donc dans une longue traversée du Queensland, avec plus de 2500 kilomètres à parcourir pour ce petit bout de chemin dans l’outback. 2500 kilomètres, ça représente environ 40 heures de route, quand vous lancer votre GPS.

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A: Cairns, B : Burketown, C : Rockhampton

Pourquoi se lancer dans ce périple ? Honnêtement, pour rien de bien particulier. Mais quand on parle de l’Australie, on s’imagine tous cet immense désert, cette poussière rouge et ces kangourous sautant partout. Alors on s’est dit qu’on devait aller faire un petit tour dans les terres avant de longer la côte pour la suite de notre parcours. On avait envie d’avoir des images de cartes postales. Et puis ça fait partie du rêve de road-trip. Alors ni une ni deux, on s’est lancé. Bon en fait, avant tout, on a fait le plein. De tout. On a rempli Gary d’essence, on a rempli le frigo de nourriture et les bidons d’eau. Et c’est parti pour la grande aventure.

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Mais dès le premier jour de route, on a réalisé à quel point le chemin serait long. On roule toute la journée, sur des lignes droites interminables, la plupart du temps au milieu de rien. Mais alors vraiment, rien du tout. Les paysages sont secs et plats à perte de vue. Il fait une chaleur de plomb, et les mouches nous tiennent compagnies lors des pauses déjeuner. On n’y avait pas pensé mais on ne capte plus de radio bien évidemment, alors souvent, c’est le silence. Le silence total… Dans le vide total.

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C’est une expérience vraiment unique en son genre. On se retrouve très vite seul. Même à deux. On se retrouve seul avec soi-même. Parce que quand on roule 7 ou 8 heures par jour toujours tout droit, on a beau avoir beaucoup en commun, il y a des moments où on n’a plus grand chose à se dire. Alors on pense. On se perd dans nos réflexions. On passe vraiment beaucoup de temps à réfléchir, à remettre certaines choses en question, à se remettre en question. Je pense que c’est assez comparable à la méditation. Sauf qu’il fait une chaleur d’enfer.

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Et puis pour la première fois de nos vies, on réalise qu’on est si petit, si insignifiant. Et il faut penser à sa survie. Il faut penser à avoir suffisamment d’eau, de nourriture au cas où quelque chose arriverait. Car sur des centaines de kilomètres, il n’y a rien ni personne. Sur la route, on ne croise que quelques camions ou 4×4 dans toute une journée. Ici, pas de borne téléphonique d’urgence. Et pas de réseau. Les gros pick-up que l’on croise sont équipés de grosse radio pour prévenir les secours, eux. Ça aussi, c’est une première. Réaliser qu’on est vraiment tout seuls. Ah ça change de l’Asie !

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Nos journées sont rythmées par les pleins d’essences dans les roadhouses, les stops dans les quelques villes perdues au milieu de ce gigantesque désert, et le croisement des roadtrains, des camions pouvant mesurer jusqu’à 53 mètres de long qui te font serrer les fesses à chaque fois que tu les croises. Et ici, les camions roulent vite, très vite. Ce sont les Rois de la route, alors mieux vaut s’écarter pour eux, car eux ne s’arrêteront pas. D’ailleurs, compte-tenu de la taille de ces mastodontes, il leur est impossible d’effectuer un arrêt d’urgence. Ils sont donc équipés d’énormes par-buffles. Mais genre, énormes.

Ah aussi, un jour, en faisant le plein, à côté de notre petit total de 40$ sur l’écran, la pompe voisine affichait plus de 500$. Une chose est sûre, c’était ni un van, ni un 4×4…

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Parfois, on fait le plein quatre fois dans la journée. Car il peut arriver qu’il n’y ait aucune station service sur 200km. Et Gary a une autonomie de 400 kilomètres alors pas le droit à l’erreur. Et puis, des kilomètres, on en fait un sacré paquet. Même si l’on roule à 80km/heure pour diminuer notre consommation. Economie, économie. D’ailleurs, on se refuse même la clim alors qu’il fait plus de 40° dans la journée.

Quand j’y repense, des milliers de kilomètres à 80 à l’heure sous 40° dans le silence au milieu de nulle part. Ah oui, ça fait rêver…

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Mais parfois, on trouve un peu de compagnie sur la route…

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Et puis les kangourous tant attendus ont commencé à pointer le bout de leur nez. Un peu trop d’ailleurs… Même vraiment trop. Depuis notre arrivée on avait super hâte de les voir. On voyait sans cesse les panneaux les signalant sur les routes de la côte mais rien à l’horizon. Mais quand on a commencé à s’enfoncer dans les terres, voilà qu’ils gambadaient tranquillement. Puis après plusieurs centaines de kilomètres, voilà qu’ils surgissent sur la route. On commençait à voir des cadavres sur le bord, ou même en plein milieu de la voie. Et parfois, des sacrément balaises. On a pu en apercevoir qui devaient faire dans les 1m90.

Sur une route, nous avons croisé un vieux monsieur en panne avec son 4×4, alors on s’est arrêté mais il attendait déjà de l’aide. Avec son accent de l’australie profonde, il nous a dit de faire bien attention sur les kilomètres qui venaient car les kangourous se cachaient dans des petits buissons, « les bush », le long de la route et surgissaient en une seconde. Il venait d’ailleurs d’en renverser un. Et bien une fois reparti, en effet, ils était bien là. Tous. L’enfer. Toute les 5 ou 10 min une de ces bestioles décidait de traverser devant nous, comme ça. Apparaissant de nulle part. Et quand tout est couleur sable autour de vous, je vous assure que ce n’est pas évident de les repairer. Alors sur une centaine de kilomètres, on roulait à 30-40 kilomètres, de peur d’en écraser un, et aussi de perde notre caution de 3000$ pour le van.

On voulait voir des kangourous, et bien on n’a pas été déçu…

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Dans le désert, on rencontre tout de même des paysages impressionnants et plein d’animaux. On assiste à des couchers et des levers de soleil à couper le souffle.

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Des termitières par milliers. Certaines atteignent presque 2 mètres de haut.

On contemple aussi nos premières nuits étoilées dans la pureté du désert. Ces moments sont magiques.

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Pour l’anecdote, si l’on a décidé de pousser notre itinéraire jusqu’à la ville de Burketow c’est parce qu’au printemps, il s’y produit un phénomène météorologique unique au monde que les australiens ont appelé « Morning glory cloud ». Il s’agit en fait de nuage en forme de rouleau horizontal pouvant s’étendre jusqu’à 1000 kilomètre de long. Il peut même y avoir plusieurs rouleaux, un peu comme des vagues dans l’océan. Le problème, c’est qu’ils sont absolument impossible à prévoir. Mais nous on s’est dit : « allons-y ». On voulait tenter notre chance.On n’avait aucune idée de ce à quoi ça ressemblait en réalité. On avait juste lu ça sur un guide et on s’était dit « chouette ».

Bon je casse le suspens tout de suite, on ne les a pas vu. Enfin pas en vrai…

Après cette route infernale où surgissaient des centaines de kangourous, nous avons atteint des routes encore plus infernales. C’est à dire que normalement seuls les 4×4 y passent puisqu’il s’agit de « dirt road », non bitumées. Celle-ci ne sont alors que nids de poule et effet « tôle ondulée » (des corrugations). Je vous raconte pas les secousses. Même à 30km/heure, on avait la tête qui cognait au plafonnier. Et la vaisselle tapait dans tous les coins à l’arrière du van. Encore une nouvelle épreuve pour les nerfs…

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Après plusieurs heures horribles sur ces routes, nous atteignons enfin Burketow et nous trouvons des douches CHAUDES mises à dispositions pour les voyageurs. Trop bien ! On manœuvre pour se garer et là… le drame. Nous sommes enlisés. Après plus de 9 heures à rouler, à esquiver les kangourous et à se fracasser le crâne au plafond, nous voilà coincés dans la boue. Quelle journée de M**** !

On a bien du passer une heure à sortir de là. Je vous dis pas notre état ensuite. Heureusement les douches n’étaient pas loin. On en a bien profité.

Mais ce n’est pas tout. Là, on s’est rendu compte qu’on avait laissé entre-ouverte une vitre à l’arrière du van. Alors qu’on a roulé des centaines de kilomètres sur de la poussière rouge. Nonnnnn ! Il y en a partout. Sur le lit, dans les draps, dans nos sacs, sur nos vêtements, dans les tiroirs, et même dans le frigo. Outre la vitre, la poussière est tellement fine qu’elle s’infiltre partout dans l’habitacle, à travers les portes et le coffre. C’est donc au tour de Gary d’être nettoyé. Et ça, ça a encore du nous prendre une heure.

La journée est interminable. Il fait déjà nuit depuis bien longtemps à cause de ces contre-temps. On meurt de faim, mais on est trop fatigué pour se préparer quelque chose. Et il n’y a rien aux alentours. A part un bar qui semble servir à manger. Mais au moment d’y entrer, la jeune serveuse nous dit qu’il est trop tard pour dîner. Ahhhhh…. Il devait être 20h, mais en Australie, c’est tard. Il fait nuit depuis 17h30…

On tourne les talons, désespérés et épuisés. Mais la patronne nous rappelle. Elle peut nous faire une pizza. Alléluia. On en profite pour boire une bière, au fin fond du désert. Et on savoure la meilleure pizza du monde. On ne sait pas vraiment si c’était la pizza où la journée de galère qui nous a fait l’apprécier autant.

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C’est donc en papotant avec la patronne qu’on apprend qu’on a vraiment très peu de chances de voir les fameux nuages au petit matin. Tant pis ! Franchement, on n’est plus à un échec prêt. On lui demande alors à quoi ils ressemblent, tout de même. Et surement à la vue de nos visages dépités, elle nous fait entrer dans une pièce voisine pour nous montrer une photo d’un ami à elle surfant en paramoteur sur le fameux nuage. Bon bah on se satisfera de cette image.

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Tout ça pour rien ! Ou peut-être, tout ça pour ça. C’est ça l’aventure, la vraie.

 

 

On a nagé sur la Grande barrière de corail

Après quelques jours à Cairns à organiser notre séjour, nous voilà partis pour une journée très spéciale. Une journée à nager au dessus de la Grande Barrière de Corail, le plus grand récif corallien du monde. Au large de la région du Queensland, il s’étend sur environ 2600 kilomètres, de la pointe du Cap York (tout au nord de la côte est), jusqu’à Fraser Island, la plus grande île de sable au monde.

Ce paradis, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, est aujourd’hui menacé par la pollution et une activité maritime de plus en plus soutenue. La Grande barrière de corail et ses 345.000 km² connaissent des épisodes de blanchissement à cause du réchauffement de l’eau, détruisant des algues nécessaires à la santé des coraux. Le dernier grand épisode remonte à juin, où c’est surtout la partie nord qui a été touchée, entraînant des phénomènes de mortalité massive dans cette zone. Une grande partie du récif a perdu ses couleurs et bon nombre des coraux sont morts. D’ici quelques dizaines d’années, toute la barrière pourrait disparaître. Nos enfants n’auront peut-être jamais la chance de voir cette merveille, si l’on ne change rien. En effet, une hausse d’un demi-degré de la température dans les prochaines décennies entraînerait ainsi une dégradation accélérée de la Grande barrière de corail. Une telle hausse de température est quasiment inévitable au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre, et seul une politique de réduction très forte des émissions permettrait d’atténuer le choc pour les coraux. Mais le gouvernement australien veut prolonger l’exploitation du charbon, et n’a pas choisi la voie d’une politique énergétique de faibles émissions.

Alors voilà, maintenant que tout ça est dit, je peux vous parler de notre expérience unique. Nous sommes partis au petit matin, avec une météo absolument parfaite pour le snorkeling (masque/tuba) : grand ciel bleu, soleil rayonnant, 30°, pas de vent. Toutes les conditions étaient réunies pour admirer au mieux les coraux et les poissons multicolores qui forment une vie sous-marine exceptionnelle. A bord du bateau, nous sommes une quarantaine de jeunes venus de toute la planète pour découvrir ce lieu unique au monde. Nous passerons plus de quatre heures dans l’eau à nager sur deux récifs différents : Hastings Reef et Breaking Patches.

Avec masque, tuba et palmes, nous partons à la rencontre des merveilles si fragiles de la mer de Corail. (Les photos ne sont pas de très belle qualité, elles ont été faites avec un iphone et une gopro)

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Australie : Les débuts de notre road trip

Après 7 mois de vadrouille en Asie, après 7000 kilomètres à travers la Chine, l’Inde, le Népal, le Myanmar, la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam et l’Indonésie, nous avons finalement quitté l’Orient pour un nouveau continent bien loin du nôtre : l’Océanie. Le 26 septembre nous avons donc rejoint l’Australie après une nuit dans l’avion au départ de Bali. Et dès l’arrivée à l’aéroport, on sait qu’on a quitté l’Asie. Mais surtout on est frappé par la « no worries » attitude des australiens (qui signifie « pas de problème ») qui s’avérera être un véritable choc des cultures, surtout pour nous, français.

Ici, tout le monde est zen, très zen. On passe pas mal de sécurités pour entrer sur le territoire australien mais de manière très relax. On passe notamment un test de détection de drogue dans un rang où un mignon petit toutou nous renifle nous et nos bagages et où une femme nous indique d’avancer « Come on guys ! » (Venez les gars !). Au bureau de l’immigration, l’homme me lance un « G’day, how are you going ? » (littéralement, ça ne veut rien dire… Mais en Australie, c’est un « Salut, ça va ? »). Tout ça pour dire, qu’on est plutôt bien accueilli. Par contre, on réalise aussi que l’accent australien est vraiment terrible, et parfois, on ne comprend vraiment rien car ils ont des abréviations pour tous les mots. Pour nous il sont un peu ce que le quebecois est au français. Autant vous dire qu’on s’en sortait bien mieux avec les asiatiques qui parlent anglais.

Enfin bref, nous arrivons à Cairns, au nord de la côte est, une petite ville mignonne et tranquille qui va nous permettre de comprendre le fonctionnement de ce pays immense et de planifier, un peu, notre voyage. Nous passons donc quelques nuits en auberge de jeunesse. Et une première grosse différence par rapport à d’autre auberges croisées en Asie : ici il y a énormément de jeunes (plus jeunes que nous) et ils adorent faire la fête. Du coup, c’est plutôt compliqué de passer une bonne nuit. Mais peu importe, on essaye tout de même de se mettre à la vie australienne : pour nous ça veut dire, baignade, apéro et barbecues.

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Et là on commence à comprendre comment les australiens font pour être si relax : à Cairns, comme la plage est plutôt moche, ils ont construit une plage-piscine d’eau salée (mais très légèrement salé) avec du sable ultra doux, des jets et une partie profonde pour faire des longueurs. Tout cela surveillé par des maitres nageurs dans tous les coins, et entouré d’herbe, de cocotiers, de tables de pic nique et de barbecues électriques. Et en plus, tous les jours il y a plein d’activités  gratuites proposées pour les petits et les grands, comme de l’aqua-gym par exemple. Ici tout est beau, tout est neuf, et propre. Enfin, avec nos yeux bien affutés, on remarque surtout qu’il y a énormément d’employés municipaux qui sont là pour tout entretenir.

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Nous planifiions d’acheter un van et de descendre la côte Est en 2 voire 3 mois. Mais à notre arrivée, on a été bien secoué par les prix qu’on avait oublié si élevés dans un pays si « moderne ». 4 nuits pour 2 lits dans un dortoir en auberge de jeunesse nous ont coûtées aussi cher que 15 jours dans un bungalow privé en bord de mer en Thaïlande (bon, un bungalow confort minimum mais quand même). Ouch !

Du coup, on a révisé notre plan au bord de la piscine. On a essayé de tracé un itinéraire et on s’est dit qu’un mois et demi devrait suffire. D’autant plus que nous voulions privilégier la Nouvelle Zélande pour s’y installer et y travailler quelques mois, et que là bas aussi, tout est très cher. Du coup, l’idée d’acheter un van n’était plus vraiment intéressante pour si peu de temps (trop de contraintes au moment de l’achat, pour l’entretien, puis la revente). Nos amis Jenifer et Grégory rencontrés au Népal et qui était passés par là un mois avant nous ont parlé de leur location de van. Et en effet, les prix était plutôt alléchants en cette période. C’est donc l’option pour laquelle nous avons opté.

Nous avons décidé de louer un véhicule 5 semaines (nous dormirons en auberge à Sydney) et cela nous revenait à seulement 500€ soit moins de 15 euros par jour. Sachant que le van est à la fois notre véhicule mais aussi notre « hôtel ». Bon, ce prix est valable que si vous n’êtes assurés qu’au minimum, sinon, c’est le double. Mais nous avions bien réfléchi et décidé de ne pas prendre d’assurance supplémentaire, qui de toute façon n’était pas valable pour les pépins les plus courant : bris de glace, crevaison, panne d’essence, dégâts causé par un animal, par la météo, dégâts sur le toit et sous le véhicule… bref, tout ce qui aurait été le plus probable durant un road trip. D’ailleurs, bim, après moins d’une semaine, un caillou dans le pare-brise en croisant un énorme camion dans l’outback. Finalement, ça nous a évité de stresser tout le long du voyage : avec un bris de glace dès le début, on ne se pose plus trop de questions pour la suite. On savait qu’on allait payer de toute manière. Et bien vous savez quoi ? Quand on a rendu le van, la personne qui a vérifié l’état du véhicule n’a même pas remarqué l’éclat. Honnêtement, on ne sait pas comment elle a fait pour ne pas le voir, mais je vous avoue que là, on n’a rien dit. On a donc récupéré toute notre caution.

Donc après quelques jours a découvrir Cairns, qui est une petite ville tranquille, et le point de départ des excursions sur la Grande barrière de Corail (nous y reviendrons plus tard), nous nous installions dans notre nouvelle maison à 4 roues, prénommée Gary.

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