Mardi 22 mars, nous arrivons par le train dans la ville d’Hangzhou. Le temps est un peu maussade, mais une belle surprise nous attend à l’hôtel cette fois-ci : une chambre gigantesque, neuve et propre. L’hôtel étant en parti en travaux, nous avons été surclassés.
Ni une ni deux, après une bonne douche, nous nous plongeons sous la couette moelleuse et profitons de l’immense lit pour flemmarder devant un film.
La nuit tombe très vite, nous cherchons un petit restaurant dans les environs. Après avoir fait le tour du coin, nous choisissons une table où un jeune homme s’affaire en cuisine. Les assiettes qu’il nous sert sont superbes, les couleurs sont vives et les nouilles brillantes. Et quel délice.
Pour la première fois en Chine je peux dire que me suis vraiment régalée. Jusqu’ici nous avons toujours bien mangé, mais cette fois, je n’ai qu’une envie, en redemander. Dans l’assiette, une saveur toute particulière inconnue de mon palais : le poivre du Sichuan. Piquant mais tellement parfumé. Pour tout vous avouer, nous sommes retournés deux fois dans ce petit restaurant qui m’a réellement marquée.
Et pour être encore plus honnête, c’est le seul point vraiment positif que je retiendrai de ce séjour à Hangzhou. Car oui, les deux journées que nous y avons passées ont été quelques peu mouvementées.
1ère galère :
Le lendemain matin, nous quittons notre chambre vers 9h30 et rejoignons le centre ville. Avant de visiter, nous avons une mission : acheter des tickets de bus pour rejoindre notre prochaine étape : Huangshan. Cette fois-ci, nous ne pouvons pas louper le timing car nous avons réservé deux lits dans le dortoir d’un hôtel pour un million de dollar, non remboursable, en haut du Mont Huangshan. Alors il nous faut ce bus.