Samedi 5 mars.
Après un moment magique seuls sur la Grande Muraille de Chine, nous reprenons la route en direction de notre troisième étape pour 3 jours : Datong, située à 350 km à l’Ouest de Pékin, dans la province du Shanxi. C’est en bus que nous nous y rendons. Le trajet a dure 5 heures mais le bus est presque vide et nous nous allongeons sur la grande banquette arrière. Je trie mes photos et commence l’écriture d’articles, tandis que Tom regarde un film sur l’écran du bus : James Bond VS Super-soldat, selon lui. Bon, bien sûr James Bond est chinois, et tout est incohérent, mais ça tombe bien, il adore ce genre de film.
Nous arrivons à Datong tard le soir, et les chauffeurs de taxis se précipitent pour nous conduire à notre hôtel. L’un nous propose le trajet pour 100 yuans (14€), tandis que le deuxième le bouscule et nous propose 60 yuans. Nous n’avons pas la moindre idée de comment nous y rendre, et aucun plan sous la main. Pour 50 yuans, nous acceptons et montons dans le taxi. Le chauffeur est souriant, sûrement ravi de l’argent qu’il vient d’empocher. Nous roulons quasiment 10 km avant d’atteindre l’hôtel, et notre chauffeur nous dépose juste devant, toujours souriant.
Il fait sombre, nous ne trouvons pas l’entrée de la tour qui semble se situer derrière. Des passants nous indiquent des directions contraires, quand un jeune homme nous demande de le suivre. Il nous conduit au bon endroit, mais à notre arrivée, nous sommes un peu inquiets. Dans le couloirs, de nombreux chinois affalés fument leur cigarette, jetant ensuite leur mégot sur le sol. Personne ne parle anglais et nous ne semblons pas attendus. Plusieurs personnes s’affairent autour de notre confirmation de réservation. Nous ne comprenons rien. Après quelques minutes, une femme demande à un couple de sortir d’une des chambres et nous y invite. Nous comprenons qu’elle nous y installe, sans même changer les draps ou nettoyer quoi que ce soit. L’odeur de cigarette embaume la pièce, des cendres gisent sur le sol. La chambre est minuscule, juste la place d’un lit. Nous n’osons pas regarder les draps et sortons immédiatement nos sacs de couchage. Bien évidemment, la salle de bain commune est dans un état assez affreux. Mais courage, nous n’y restons que 3 nuits.
La chambre d’un des gérants.
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